The Guide du rédacteur has been archived and won't be updated before it is permanently deleted.
For the most up-to-date content, please consult Clés de la rédaction, which combines content from the Guide du rédacteur and Clefs du français pratique. And don't forget to update your bookmarks!
On fournit presque toujours au lecteur la référence, partielle ou complète, des textes que l’on cite. Cette information peut être donnée de diverses manières.
a) Entre parenthèses
Quand on veut indiquer la référence d’une citation entre parenthèses, on insère habituellement la parenthèse entre le guillemet fermant et le point final :
Chaque fois que l’on ne peut pas, pour une raison quelconque, détacher le signe de ponctuation final de la citation, on doit ajouter un point final à l’intérieur de la parenthèse. C’est le cas, en particulier, lorsqu’on cite une phrase exclamative ou interrogative :
Des auteurs préfèrent que les citations conservent toujours leur ponctuation finale. Ils mettent donc toujours un point final à la fin d’une référence donnée entre parenthèses :
b) Sur une ligne séparée
On donne sur une ligne séparée la référence d’une phrase qui est mise en exergue en tête d’un texte. Le nom de l’auteur est souvent imprimé en petites capitales, parfois en italique, sans parenthèses ni point final :
Quand le nom de l’auteur est suivi du titre de l’ouvrage, il est courant, mais non obligatoire, de mettre un point final à la fin de la référence, que la citation soit entre guillemets ou en italique :
On peut faire de même pour donner la référence d’une citation détachée du texte :
Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant…
Les caractères, 17.
Les trouvailles d’expression sont nombreuses dans ses maximes, même lorsqu’il reste abstrait.
c) Dans une note
Quand on préfère donner la référence dans une note, on doit insérer à la fin de la citation un appel de note. L’appel de note est un chiffre, une lettre ou un signe conventionnel tel que l’astérisque, que l’on place soit au-dessus de la ligne en exposant, soit sur la ligne entre parenthèses. Il apparaît juste après le dernier mot de la citation :
Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant : il est vrai néanmoins qu’elle existe, que tout ce qui ne l’est point est faible, et ne satisfait point un homme d’esprit qui veut se faire entendre1.
Si la citation apparaît à l’intérieur de la phrase, on place aussi l’appel de note juste après le dernier mot de la citation :
Si la note ne concerne qu’un terme, l’appel de note se place immédiatement après ce terme :
L’appel de note peut bien sûr être employé à la fin d’un discours indirect, où l’original est paraphrasé plutôt que cité. Il sert aussi à annoncer, à l’intérieur ou à la fin d’une phrase, un commentaire quelconque. La note elle-même peut se trouver en bas de page, en fin de chapitre ou en fin de document (voir aussi 12.2.1 Numérotation des notes en bas de page, et suivants).
RemarquesL’adresse bibliographique comporte trois éléments : le lieu de publication, la maison d’édition, la date de publication. Ces trois éléments sont séparés par des virgules. Il faut suivre le même modèle quelle que soit la langue du document :
On ajoute entre parenthèses le nom du pays, de la province, de l’État américain, etc., lorsque cette précision est jugée indispensable pour indiquer avec exactitude de quel lieu il s’agit, surtout si l’endroit est peu connu ou s’il y a risque de confusion avec un autre endroit :
Lorsque le document fait mention de plusieurs lieux de publication pour un même éditeur, seul le premier est indiqué dans la notice :
Si le lieu de publication est inconnu, on inscrit l’abréviation « s.l. » (sans lieu) :
On supprime du nom de la maison d’édition les termes accessoires tels que « Cie », « Ltée », « Inc. » et, dans le cas d’un organisme, l’article initial :
Il arrive que l’auteur d’un document en soit lui-même l’éditeur. On peut alors soit inscrire la mention « chez l’auteur » ou reprendre le nom de l’auteur dans l’adresse bibliographique sous une forme abrégée :
Dans le cas d’une collectivité-éditeur qui est aussi l’auteur du document, on peut employer une forme abrégée avec article, comme « le Ministère », « l’Organisation », « l’Association », « le Conseil », ou le sigle s’il s’agit d’un organisme :
Pour les coéditions, le nom de chaque maison d’édition est précédé du lieu de publication. Les groupes composés du lieu de publication et de la maison d’édition sont séparés par un point-virgule :
Si le nom de l’éditeur est inconnu, on inscrit l’abréviation « s.n. » (sans nom) :
La date de publication est l’année où est parue l’édition du document qui fait l’objet de la notice. Elle correspond habituellement à la date du « copyright », qui, dans les livres, figure en général au verso de la page de titre. Parfois une date de publication apparaît séparément sur la page de titre ou au verso. Il ne faut pas confondre la date de publication avec la simple date de réimpression. Elle s’écrit en chiffres arabes :
Pour les coéditions, on n’inscrit l’année de publication qu’une seule fois :
Quand la date de publication est inconnue, on peut indiquer soit la date d’impression, soit la date probable à laquelle le document a été publié, suivie d’un point d’interrogation entre parenthèses :
Si la date est tout à fait inconnue, on utilise l’abréviation « s.d. » (sans date) :
© Public Services and Procurement Canada, 2024
TERMIUM Plus®, the Government of Canada's terminology and linguistic data bank
Writing tools – Le guide du rédacteur
A product of the Translation Bureau